Offre de stage : Caractérisation biologique d’élastomères magnétoactifs

Sujet : Caractérisation biologique d’élastomères magnétoactifs

Laboratoire/équipe : UMR CNRS 7338 Bio­mé­canique et Bio­ingénierie – Équipe CBB

Mots clés : Bio­com­pat­i­bil­ité, élas­tomères mag­né­toac­t­ifs, sub­strat cel­lu­laire, topogra­phie adap­ta­tive, cel­lules souch­es

Ce sujet de stage (6 mois à compter de sep­tem­bre 2024) pren­dra place au sein du lab­o­ra­toire Bio­mé­canique et Bio­ingénierie de l’U­ni­ver­sité de Tech­nolo­gie de Com­piègne. Les travaux sont réal­isés en col­lab­o­ra­tion avec le lab­o­ra­toire LMS de l’Ecole Poly­tech­nique.

Des élas­tomères mag­né­toac­t­ifs inno­vants récem­ment dévelop­pés au LMS per­me­t­tent une mod­i­fi­ca­tion dynamique con­trôlée de leur topogra­phie de sur­face sous l’effet d’un champ mag­né­tique externe. Ceux-ci n’ont jamais été éprou­vés pour des appli­ca­tions biologiques. Pour­tant, mod­i­fi­er in situ la topogra­phie et donc la rugosité de sup­ports de cul­ture cel­lu­laire serait une approche très intéres­sante pour con­trôler par exem­ple la dif­féren­ci­a­tion des cel­lules souch­es de façon peu inva­sive, dimin­u­ant ain­si les coûts et les risques d’infection des procé­dures d’ingénierie tis­su­laire. Ce pro­jet de stage s’inscrit donc dans le con­texte de la toute pre­mière car­ac­téri­sa­tion biologique de ces matéri­aux intel­li­gents.

Le/la sta­giaire pren­dra en charge l’évaluation de la cyto­tox­i­c­ité de ces matéri­aux et leur effet sur la dif­féren­ci­a­tion osseuse à l’aide de cul­tures cel­lu­laires in vit­ro (lignées murines de fibrob­lastes et pré-ostéoblastes, cel­lules souch­es humaines). Les effets seront étudiés en con­tact direct (cul­ture à la sur­face des matéri­aux) comme indi­rect (milieu con­di­tion­né). Les résul­tats de car­ac­téri­sa­tion biologique pour­ront être com­parés à des don­nées de car­ac­téri­sa­tion de sur­face dont une par­tie pour­ra égale­ment être récoltée pen­dant le stage en fonc­tion des pro­grès réal­isés.

Le stage com­prend ain­si prin­ci­pale­ment des manip­u­la­tions cel­lu­laires en con­di­tions stériles (L2) et la con­duite de tech­niques de car­ac­téri­sa­tion biologique (via­bil­ité cel­lu­laire, activ­ité métabolique, dif­féren­ci­a­tion osseuse par his­tolo­gie et immuno­flu­o­res­cence) mais aus­si la réal­i­sa­tion d’essais de car­ac­téri­sa­tion physi­co-chim­ique (nano-inden­ta­tion, angle de contact).